top of page

Qui sommes-nous ?

La Piège est une micro-région de l'Aude. Majoritairement située en zone Natura 2000, elle fait partie du Lauragais et c'est le grenier à blé du département audois. Notre association Quels Paysages Pour La Piège ? est née à la suite de la prise de connaissance d’un projet de très grande ampleur sur les communes de Belpech, Plaigne, Pécharic et le Py et Saint Sernin. Elle vise avant tout à informer les citoyens et à les alerter sur les risques d’un développement mal maitrisé du photovoltaïque au sol.

Au-delà de ce seul projet qui est déjà pharaonique et représenterait à lui seul 40% de la production solaire actuelle du département, il a été publiquement fait mention par nos élus d’un total de 32 projets en cours d’instruction sur l’ensemble de la communauté de communes Piège Lauragais Malepère. Alors combien sur l’ensemble du département ? Si la nécessité de faire la transition énergétique est acquise et n’appelle pas le débat, nous pensons en revanche qu’elle doit être réalisée sans compromettre nos patrimoines agricole, environnemental et paysager. Nous considérons enfin que les citoyens ont le droit d’être informés en amont de ce type de projets et que le choix de leur implantation ne doit pas être laissé à l’appréciation de sociétés privées mais au contraire doit faire l’objet d’une planification à l’échelle des territoires.

Ces éléments d’information sont malheureusement très difficiles à obtenir à ce jour. Nous devons donc nous mobiliser pour que notre droit à l’information soit respecté et pour une transition énergétique vertueuse. Cette transition vertueuse est possible, plusieurs éléments chiffrés le montrent émanant notamment de l’ADEME : exigeons-la !

Notre position sur l'agrivoltaïsme

Quels Paysages Pour La Piège ? (QPPLP) œuvre depuis maintenant plusieurs années pour protéger notre patrimoine environnemental, agricole et paysager. Créée en réaction au projet pharaonique dit « La Piège » de Total Energies portant sur 170ha de terres agricoles toutes situées en zone Natura 2000 notre action est aujourd’hui élargie à la communauté de communes Piège Lauragais Malepère (CCPLM) dans laquelle de très nombreux projets sont en gestation. Nous avons souhaité clairement préciser notre positionnement sur la question de l’agrivoltaïsme, qui peut sembler être la solution idéale, mais qui est souvent présentée à tort comme vertueuse et sans effets dommageables. Notre position est construite et s’appuie sur quelques principes importants à préciser :

Consciente des enjeux écologiques dans leur globalité, QPPLP soutient le développement des énergies renouvelables (ENR) tant que celui-ci ne se fait pas au détriment de la biodiversité et de notre patrimoine au sens large.et qu’il s’appuie sur les recommandations existantes (charte ENR de la CCPLM, recommandations de la DDTM de l’Aude, Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) Lauragais et Schéma Régional d’Aménagement de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADETT).

Au même titre que nous tenons compte de l’avis des scientifiques du GIEC, nous devons tenir compte de l’avis des scientifiques du Conseil National pour la Protection de la Nature (CNPN) qui soulignent un risque important sur la biodiversité des centrales photovoltaïques. De la même façon, nous devons tenir compte de l’avis de l’inventeur même du concept d’agrivoltaïsme, chercheur à l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture l’Alimentation et l’Environnement qui souligne qu’un taux de couverture supérieur à 20 à 30% est incompatible avec un maintien des activités agricoles dans de bonnes conditions.

Nous nous devons de tenir compte des divers rapports ayant été établis par l’ADEME ou encore le CEREMA, tous deux organismes publics confirmant la compatibilité des objectifs de développement du photovoltaïque avec les espaces disponibles sur friches industrielles et commerciales et sur toitures.

Nous devons entendre les alertes émises par certains syndicats agricoles qui soulignent notamment le risque de spéculation foncière. Nous devons enfin tenir compte des voix qui s’élèvent maintenant au niveau national pour souligner les risques associés à un développement mal maitrisé (Podcast Agrivoltaïsme sur France Inter, dossier de presse de l’Indépendant).

Tout ceci nous conduit à nous positionner fermement 

> Contre toute implantation de centrale photovoltaïque en zone Natura 2000 ou ZNIEFF de type 1

> Contre toute implantation sur terres agricoles, terres céréalières en particulier

> Pour une stratégie d'implantation établie au niveau intercommunal (CCPLM) pour ne pas changer nos campagnes en zones industrielles

> Pour une véritable concertation citoyenne sur les implantations, alors que le constat actuel est celui d'une communication limitée au maximum par les promoteurs comme par les collectivités locales et territoriales

> Pour une mise en cohérence des actes avec les recommandations établies, notamment avec une implantation sur toitures et friches industrielles et commerciales.​​

Les associations qui partagent notre vision

Nous avons rejoint une coordination nationale regroupant 350 associations engagées :
 

  • pour la protection des terres agricoles, naturelles et forestières

  • contre un modèle financier de production qui menace la nature, les habitants des territoires et les agriculteurs. 

Ce collectif, initié dans le cadre des Résistantes le 4 août 2023, a mis en place une pétition de soutien en ligne. 

Nous avons aussi le soutien de la Confédération Paysanne

 

Le syndicat agricole a adressé une lettre ouverte aux maires de l'Aude dont nous partageons les termes.

 

Nous soutenons la lutte contre le développement à marche forcée des centrales photovoltaïques

Nous partageons les termes des associations signataires de cette lettre.

 

Association Quels Paysages Pour La Piège ?

bottom of page